Venue d'un visage (2)
Derrière la rondeur des globes, une lumière vacillante projette des couleurs sans sommeil. L'heure est bien trop sèche pour pouvoir avaler. Une grande masse, chargement à la chaleur bruyante, roule, broie, brûle, étire par les deux bouts les trémolos sismiques de mon existence.
Roue libre enfin. Boîte de courants d'air à cervelle de plumes. Ses mots ne disent rien d'autre qu'une vive lenteur, souple et voyageuse, qui fait la roue devant toute chose pour faire tourner son monde.