Venue d'un visage (2)
Ce lieu, notre lieu, est un concentré d'espace aiguisé, un sombre pesant à masse d'océan, la boucle fermée d'un chemin qui nous tient égarés. Il est la fin de toutes nos certitudes attachées à nos traces.
Une stridence dure se mêle à nos ténèbres, sature. L'effondrement nous envahit, nous fige, se suture. Le tumulte des sens se forge des rayons. La roue tourne sur nous, dents dehors en dedans. Pourtant, encore, la main tendue d'une sérénité possible, d'une tranquillité où le sommeil murmure et se souvient.