Venue d'un visage (2)
Comme le fil tendu d'une sirène, le marteau sans le coeur, la parole crachée d'une bulle tranchante, ce qui vient sans le vouloir vraiment, morsure d'intérieur en perte de fenêtres. Ton visage se ferme, ton visage de fer. Une hache s'abat.
Quelques mots entre nous. Un échouage violent s'éprend de nos paroles avec par-dessus tout le vide pesant de grandes vagues sombres, l'interminable froid où dissoudre la mer. Quelques mots entre nous jusqu'à l'éloignement fracassé de brûlures, la dispersion en apnée de nos points.