Venue d'un visage (2)
C'est un coin vert de la ville où croissent des mains ouvertes, où la lumière boit, se donne, ondes liantes où s'invitent, dans chaque bribe d'espace, des corps, des coeurs déverrouillés. Des têtes aussi, ces premières arrivées et souvent dernières à folâtrer y volettent lumineusement.
Un jour de soleil souterrain, de jaune lumineux et de coque de fer vibrante jusqu'à frôler l'éclosion, un jour où les voix s'évaporent tout autour, que mes visions s'emparent de leurs restes pour dresser la silhouette d'une éblouissante errance, la lecture soudaine, nette, clairvoyante, du possible essentiel d'une rencontre.