Droit de cité
Le goût de l’altitude
Quand au coin d'une rue deux grands arbres tendus créent l'infini et embrassent le monde, toute raison ici laisse aux corps le corps de son absence.
Au front de chaque mur s'ouvre, pour tous les arbres, le voeu d'un ailleurs caressant. Des appels bourdonnent, vibrent d'une nouvelle traversée où se révèle un monde.
Epars et sans limite les mots de tous accordent haut la voûte sonore grande ouverte d'une seule bouche rieuse.