Morphisme (22)
dénivelé de grandes zones d’ombre
une vibration rampe
tend le miroir
signale
la tête souterraine
le glacé d’un trait saillant
flèche de nuit
dans le courant des veines
de longs murs m’encerclent
de leurs yeux noirs
plus tard
dans le crissement des ombres
je nagerai
jusqu’à sortir de moi
tranches de vie
le jour puise à la nuit ensevelie
le jour évanoui s’épuise en nuit
une fusion anti-personnelle
s’annonce parfois
lourdement fermée