Droit de cité
Thoracique
De loin l'arbre, l'immeuble, se déploient avec hauteur. Alors je grimpe, sans compter, quatre par quatre. Le coeur à la bouche martèle le voeu pour qu'ensemble ils ouvrent en grand, entre eux, toutes les portes possibles.
Authentique, photosynthétique, l'arbre, demeure l'axe thoracique, le déroulé vertébral de notre respiration.
Le recueil des fantômes
Dans la ville, étendre la douceur, approcher, refermer les yeux sur les images errantes des êtres de néant centrifuge. Les coucher dans la chaleur d'un souffle de mémoire, délicatement les maintenir, les soigner, qu'ils se redressent un jour au-delà de la brume qui les habite pour vivre un réel présent choyés par des racines neuves.