Un(e) deux
une fois un
il était moins une
ni un ni une
une plus un
un et une
une avec un
un donc une
une car un
un est une
une est un
Droit de cité
Thoracique
De loin l'arbre, l'immeuble, se déploient avec hauteur. Alors je grimpe, sans compter, quatre par quatre. Le coeur à la bouche martèle le voeu pour qu'ensemble ils ouvrent en grand, entre eux, toutes les portes possibles.
Authentique, photosynthétique, l'arbre, demeure l'axe thoracique, le déroulé vertébral de notre respiration.
Le recueil des fantômes
Dans la ville, étendre la douceur, approcher, refermer les yeux sur les images errantes des êtres de néant centrifuge. Les coucher dans la chaleur d'un souffle de mémoire, délicatement les maintenir, les soigner, qu'ils se redressent un jour au-delà de la brume qui les habite pour vivre un réel présent choyés par des racines neuves.
Le silence traversé
le froid
ne se regarde pas
il mange
la glace
ne se regarde pas
se mange
le vide
ne me regarde pas
s’élance
son œil après mes pas
me glace
demeure un point
à croissance de rouge
dans un fond
de poche resserré
les doigts entremêlés