Top articles
-
Zoom sur zoo
Amnésie le béton psychiatrique s'étire en neurones d'une cage crânienne tombent les dents d'une liberté usée ce jeu de vivre au bras des jungles mortes ce jeu de vivre aux mains des coeurs secs car coupure rupture sa conscience défaite par les lianes...
-
La mécanique des arbres
hors il est là partout le cadre mécanique ronge le fond des yeux désaxe les rondeurs du globe la course muette de sa langue vibrante d'infini affranchie du grand noir arbre claque les regards reprends là tes forêts et sème au loin le futur à grande vitesse...
-
La mécanique des arbres
la stupeur des oiseaux les images parlent aux images le miroir ne retient rien il laisse la lutte prendre corps ses racines en tête il dit la conscience ligneuse la tension puisée près du déchirement la résistance possible du muscle sous l'écorce il s'élève...
-
L'attente des fissures (25)
Montpellier, 10/2010. sur quelques touches blanches la rue pianote des nuages recueille le silence d'une mélodie ouverte aux cicatrices passantes sur le trottoir des villes l'éclat de la douceur retrouvée est absence de métal L'attente des fissures Albi,...
-
Le silence traversé
la ville sa fermeture mandibule obtuse aigüe grille qui griffe et grignote encore les mots laissés par la vie des hommes d’une écoute tronquée je saisis ce froid par sa lumière dure un souffle pour l’éteindre chacun des mots glissé sous un regard remonte...
-
Venue d'un visage
La série Venue d'un visage appartient au douzième groupe de séries. Si ce groupe ne néglige pas l'approche personnelle, intimiste même, il s'intéresse en premier lieu aux personnes présentes dans la rue, à leurs attitudes au sein d'un environnement donné,...
-
Venue d'un visage 14/07/2011
-
L'attente des fissures
La série L'attente des fissures appartient au onzième groupe de séries. Ce groupe traite de la ville, de ses bâtiments, de ses espaces libres, de ses entassements, de ses hauteurs. La série L'attente des fissures observe l'apparition dans la ville, avec...
-
La mécanique des arbres
sur la route trempée d'encre jusqu'à l'os l'écriture se précipite durcit les caractères brise un impossible deux répare pousse l'arbre en voiture portraits tirés pour le départ referme le verre sans tourner en rond boîte close crânement sur ses voyages...
-
La mécanique des arbres
les arbres à tombeaux ouvert tu sais ils tombent souvent seuls sans reflet pour les retenir la terre nourrit leur néant le ciel referme le sien ils tombent sans trembler la pesanteur ligote aussi les fantômes pourtant tu sais ils se tendent ils essaient...
-
Venue d'un visage 11/07/2011
-
Venue d'un visage 13/07/2011
-
Le silence traversé
comme la couleur du feu la puissance du cœur l’essai la décision la perte de la peau l’abandon du goudron pour le gain de la plume la tension dans la ville s’écrivait entre les lignes libres sur un appel du pied au vol sur un appel du pied au sol la voilure...
-
Venue d'un visage 15/07/2011
-
Venue d'un visage 11/07/2011
-
Morphisme (24)
la lumière en bouche se craquèle des phrases sur le sol se frôlent et se dispersent sève nocturne d’autant de déchirures le lendemain d’une traîne sans lune parfois ne te reconnaît plus le soir dépose mes visages je la suis autant que je suis elle pion...
-
Morphisme (22)
dénivelé de grandes zones d’ombre une vibration rampe tend le miroir signale la tête souterraine le glacé d’un trait saillant flèche de nuit dans le courant des veines de longs murs m’encerclent de leurs yeux noirs plus tard dans le crissement des ombres...
-
Venue d'un visage (2)
L'effet papillon. Moi, le papillon en prise avec l'effet, elle et ses virgules d'apparence suspendues comme cils. Deux aiguilles me piquent, ligotent mes ailes, libèrent mes ailes, m'épinglent comme ailes, me couvent comme ailes. La forme est au fond...
-
Venue d'un visage (2)
Derrière la rondeur des globes, une lumière vacillante projette des couleurs sans sommeil. L'heure est bien trop sèche pour pouvoir avaler. Une grande masse, chargement à la chaleur bruyante, roule, broie, brûle, étire par les deux bouts les trémolos...
-
Venue d'un visage (2)
Comme le fil tendu d'une sirène, le marteau sans le coeur, la parole crachée d'une bulle tranchante, ce qui vient sans le vouloir vraiment, morsure d'intérieur en perte de fenêtres. Ton visage se ferme, ton visage de fer. Une hache s'abat. Quelques mots...
-
Morphisme (14)
minuit de sa frontière enlace le veilleur c’est le néant qui pense l’étreinte qui éteint d’un jour nerveux bétonné de méandres s’enterrent les matins dans leurs matières grises les petits jours tiennent la tête s’étirent sans grandir le jour se dissipe...
-
Morphisme (1)
la lumière brisée referme la fenêtre dans la ville grince la bascule du monde la gestation enflée roulée dans ses métamorphoses de chaque point de ton visage coule un front à cornes sombres dans chaque point de ton visage se défont une rue un rire en...
-
Morphisme (11)
aux êtres érodés la nuit monte les jours comme une horloge son poison à aiguilles
-
Morphisme (7)
la lueur se baisse effleure la terre des cheveux libérés créent sur le fil les ombres la pulsion des artères fait ventre de grains noirs partout l’imprévu déploie ce que l’on croit et modèle en soir un regard qui se tend
-
Venue d'un visage (2)
Le noir et blanc entre nous, deux pour deux. La tension, elle, jouée sur un coup de dé, parfois multipliée par six. Dé sur six et six de der, l'accord de sixte est bien faussé quand le tempo marche pour piétiner ses couleurs.