Venue d'un visage (2)
Jusqu'au ras des yeux la vibration floutée du silence, la poussière des mots et des couleurs. Rien d'autre maintenant qu'un reste de sourire bleuté à porter en pendeloque.
Dans la ville limpide aux paupières closes, l'évidence première du temps calme tel un balancement de visage rêveur. Pourtant, la perte de la connaissance du jour émerge parfois en reptations mordantes. Je garde pour moi l'empreinte de ces images, cette nudité des sentiments blessés révélée par un songe urbain décortiqué.