Venus d'un visage (2)
Ce mur en nous, entre, autour, ce mur de pierres tombales avec sa grande bouche noyée dans la crue du silence. D'une pointe sèche de cri pouvoir libérer les paroles, les paroles des regards, les miens, les tiens; desserrer les dents noires des barreaux, les dents noires de l'intérieur. Qu'on entende... Il reste, c'est sûr, de nouvelles bouches à creuser en mots solides, bien soudés, où nous pourrons marcher à deux.
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article