Droit de cité (2)
Traits tirés
Un arbre, recroquevillé face au mur étiré par de grands traits droits d'insolence rouge. Un arbre à mes côtés et une attention que le sang tient et tend, qui saute ente les lignes pour que je commence à dire ce qu'il me pousse à dire dans toutes les longueurs ; le calme sans sommeil, les choses invisibles, ces choses traversées qui nous traversent sans bruit en fiction de plastique, des choses en perte lente aussi, toutes les choses relâchées en crevasses et fatigue de rides, en blessures qui baillent ; les choses trop tenues aussi pour les connaître encore, toutes les choses en morceaux qui s'écartent de nous.
Droit de cité (2)
Passage en forme
J'avale moins que je ne crache l'embrigadement des arbres dans la section carrée, la chlorophylle à la plastique dure et pas assez craquante, le métal mordant des bouches trop rangées et vite refermées.
Sur le goudron, mon pas mis à nu comme un os foule parfois un peu trop solitaire le lisse des esprits amputés.